pour vous donnez une idée, le s6 premières apges ou POV Asuran ^^ dites moi si ça ressemble de trop... *****************************************************************************************
Eternité
POV ASURAN ZALA « La tristesse et la peur…
C’est tout ce que son âme et son regard expriment. Je ne ressens que cela émanant d’elle, la fille agenouillée en face de moi. Pas une femme ni même une jeune femme dont les formes apparaissent et font envie… Non, juste une enfant à genoux, avec des larmes rougissant ses joues pâles et trop maigres. Je reste debout en face d’elle, l’expression froide et ennuyé. Nous sommes dans le hall de mon manoir et je m’apprêtais à sortir chasser quand elle est arrivée et s’est jetée là, à genoux, devant moi dans une posture suppliante. Le silence dure depuis quelques minutes déjà, mais elle ne s’est toujours pas exprimée. J’attends de plus en plus impatient de savoir ce qu’elle désire et ce qu’elle fait là. Mais la peur semble l’empêcher de parler. Plusieurs questions traversent mon esprit : que désire-t-elle ? Pourquoi est-elle là ? Comment est-elle arrivée ici ? Qui est-elle ? Pourquoi mes serviteurs l’ont-ils laissé passer sans la connaitre ?
Le silence emplissant le hall glacial, je décide de détailler mon étrange invitée. C’est une enfant, enfin elle sera surement bientôt femme si elle ne l’est déjà. Je pense que dans quelques années, elle sera mariée avec enfants. En fait, ce n’est qu’une paysanne, probablement originaire du village ! Une simple enfant de paysan, qu’on aura trop vite mariée et dont les charmes seront gâchés… comme à chaque fois. Elle relève la tête, enfin, me permettant de découvrir 2 disques ambre emplis de larmes. Elle a la peau délicate et blanche surement aussi douce que de al soie orientale. Ses cheveux tombent librement et en désordre sur ses épaules. Elle est dépourvue de formes féminines ou presque, je peux deviner sa poitrine naissante sous ses vêtements. Elle est vêtue simplement, juste une robe en laine verte pâle. Elle n’a rien d’attirant physiquement et elle est très éloignée de mes proies ou fréquentations habituelles, toutes issues du monde aristocratique ou bourgeois. En fait, elle est juste potable pour un repas et encore !
Mais elle a quelque chose d’unique et d’intriguant, voire attirant. Une chose que je ne rencontre jamais chez les femmes que je côtoie comme maitresse ou comme proie. Elle est pure… non touchée par un homme encore mais même son âme est pure et innocente… Elle n’a jamais aimé ni était aimée. Rien d’autre que son amour filial ne transparait dans son âme. Elle n’a jamais été trahie, déçue ou abusée par un homme. Rien de tout ce qui fait la vie amoureuse d’une femme n’est inscrit en elle. Ce n’est encore qu’une page blanche à écrire. Je souris légèrement, songeant que si elle avait eu plus de formes, j’aurais accepté d’être son initiateur pour une nuit…
Mes pensées sont interrompues par 2 serviteurs entrant dans la pièce l’air furieux. Ils s’arrêtent et me saluent de loin avant de s’approcher de l’enfant, toujours immobile à mes pieds. Une de deux murmure un : « excusez notre incompétence » respectueux avant d’empoigner la fille pour la relever et la faire sortir. J’imagine qu’elle avait d’abord demandé à me voir et que face à un refus elle avait trouvé une ruse pour m’atteindre. Cela explique sa présence ici. Comme ils la remettent sur pieds, elle semble sortir de sa léthargie et elle commence à se débattre avant de me regarder dans les yeux et de murmurer : « Pitié ! »
Les deux hommes arrêtent leur geste, surpris. Moi, je me contente d’éclater de rire. Pitié, elle me demande pitié ! A moi, un démon. Je ne nierais pas que ce terme chante souvent à mes oreilles, murmuré ou hurlé par mes victimes après mes tortures morales et physiques, ou par mes maitresses après une bataille sensuelle dans mon lit, chaque fois au moment d’achever mon travail. Mais jamais ce mot ne m’a ému. La pitié, qu’est-ce que c’est au fond ? Pourquoi aurais-je de la pitié pour les mortels ? En ont-ils pour les poules qu’ils tuent et mangent ? Les deux hommes essayent à nouveau de la faire sortir mais je fais signe de la laisser en ma présence. Ils la lâchent et se retirent discrètement. Elle retombe à genoux devant moi et elle relève la tête osant me fixer dans les yeux. Elle mériterait que je la gifle, cette petite effrontée. Oser me fixer comme ça moi, son Seigneur… Je me contiens et lui offre un sourire sarcastique qui la déconcerte et la force à baiser les yeux vers le sol.
« Pitié ! Tu oses implorer ma pitié ! » Je susurre ironique, « il faut donc que tu m’aies fait un tord. »
« Non ! » elle a presque crié.
« Alors que viens-tu faire ici ? »J’interroge froidement, « sais-tu ce que je peux te faire subir juste pour avoir osé venir ici me perturber ? »
« Je … » elle me regarde en biais, « j’ai besoin de votre aide … vous êtes le seul à pouvoir m’aider. »
« T’aider ? » j’éclate de nouveau de rire, « pourquoi t’aiderais-je ? Et puis qu’est-ce que cela m’apportera ? »
« Je ne sais pas… » Murmure-t-elle et elle baise à nouveau la tête. Je me déplace avec désinvolture et la dépasse lentement, me dirigeant vers la porte à mon aise.
« Je … je vous dédommagerais, mais s’il vous plait sauvez maman. » implore-t-elle dans mon dos.
« Un marché ?!? » je rétorque en me tournant vers elle.
« Oui, … » murmure-t-elle toujours en fixant le sol.
Je reviens lentement vers elle et je m’arrête juste devant elle, prostrée sur le sol. Sentant ma présence, elle relève la tête vers moi, les yeux suppliant. Même un marché, je n’ai aucune raison d’accepter… pourquoi le ferais-je ? le différence entre elle et moi est immense et manifeste. J’ai tout ce que je désire et je ne pais jamais rien. Je suis, comme tous les vampires, supérieur à l’être humain. Ce dernier n’étant que de la nourriture pour nous et esclave ou jouet quand nous les épargnions. Mon intérêt pour elle nait seulement de l’opportunité de jouer qu’elle vient de m’offrir. J’ai l’occasion de m’amuser avec elle et de la torturer. Mais j’ai peut-être aussi l’opportunité d’avoir une esclave, là à portée de main… Evidemment tout dépends de ce qu’elle est prête à donner en échange de mon aide. Tout jure est-il que je peux passer un agréable moment à la faire souffrir, ce qui n’est pas négligeable. Cela est si rare une proie qui s’offre d’aussi bonne grâce.
« Bien, intéressant » je finis par dire que un ton détaché, « mais avant tout de chose, j’aimerais savoir jusque où tu es prête à aller. »
« Prête à aller ? » répète-t-elle surprise.
« Si tu préfères que vas-tu me donner en échange d’un service. » J’explique avec un sourire tendre des plus faux.
« Euh… » Elle réfléchit un peu avant de répondre, « je n’ai aps grand-chose… mais je peux peut-être faire quelque chose, travailler pour vous… »
« Hum, j’ai beaucoup de serviteurs, une de plus ne m’intéresse pas ! » je déclare sur un ton sec et le regard vide. Son expression devient de nouveau triste. Je viens d’anéantir le peu d’espoir que j’avais fait naitre en elle quelques minutes plus tôt. Intérieurement, je souris. Je m’apprête à m’éloigner de nouveau et définitivement.
« Pitié, aidez ma mère », murmure-t-elle, « elle est ma seule famille, je ferais n’importe quoi, je donnerais tout pour elle… »
Je m’arrête de nouveau et tourne la tête vers elle, un peu surpris. Je ne m’attendais pas à une réaction aussi désespérée ! Je souris, elle n’a aps idée du poids de ses paroles. Je suis sure qu’elle ignore à quoi engage ses dires, ce que je suis en droit de demander maintenant. Mais avant toute chose, j’aimerais être sure…
« Tout y compris ta propre vie ? » j’interroge perfidement.
« … Oui, ma vie aussi. » Me répond-elle après quelques minutes de réflexion. Je sonde son regard lentement et j’y lis une détermination rare et surprenante au vue de son jeune âge. Pouvoir de l’amour filiale je suppose…
« Bien, nous allons pouvoir négocier dans ce cas. » je lui réponds sur un ton un peu plus chaud.
Je jubile intérieurement. Cette petite idiote vient de m’offrir sa vie, je peux donc faire d’elle ce que je veux. Les humains sont vraiment stupides ! Je lui tends la main poliment. Elle al regarde surprise avant d’accepter de la prendre. Elle a la peau douce et chaude à côté de mon corps tiède. Je la remets sur pieds et l’attire vers le petit salon sans lui lâcher la main, profitant un peu de sa chaleur. Je la fais entrer dans la petite pièce. C’est juste un endroit chaud avec une cheminée, une petite table et un divan. Les murs sont couverts de tapisserie au couleur vert pâle et les rideaux sont souvent fermés. Il y a même des fleurs dans un vase. C’est la pièce dans laquelle je ramène mes maitresse occasionnelle, jamais aucune n’entre dans ma chambre… seule ma compagne aurait cet honneur. J’ai pensé cette pièce pour qu’elle soit chaleureuse et intime, créant un bien-être évident. Je fais s’asseoir mon invitée sur le divan. Ensuite je vais vers un meuble et nous serre deux verres de vin rouge. Je souris en imaginant qu’elle en boira pour la première fois et sera saoule dans peu de temps. Je reviens m’assoir à ses côtés et instantanément elle se contracte et recule vers le bord. Je souris et dépose les verres sur la table.
« Alors quelque soit le service que tu as à me demander mon prix sera le même. Je te l’explique avant que toi tu ne me raconte ce qui t’amène ici, chez moi. » Je commence d’une voix suave. Mais ma compagne est un peu jeune pour céder ou comprendre une approche séductrice. Elle se contente de me regarder, perturbée et ne sachant aps comment réagir à mes regards et me intonations suaves. Tellement innocente et naïve… elle me renforce dans mon idée de base.
« D’accord » murmure-t-elle un peu embarrassé. Je me rapproche d’elle doucement et dépose une main sur les siennes jointes sur ses genoux et je capture son regard. Elle rougit violemment et m’arrache un sourire amusé.
« Je désire t’avoir à moi entièrement… je veux ta vie, ton corps et ton âmes. Comprends moi bien, je ne te demande pas uniquement de faire tout ce que je te dis, j’exige en plus être le seul pour toi, que ce soit sentimentalement ou physiquement. En gros je désire ton amour, ta soumission et être ton seul amant… hum quoique pour ça il faudra attendre encore un peu. » Je susurre contre sa peau, j’observe ses yeux s’agrandirent et ses joues rougir encore plus.
« … d’accord… j’accepte. » murmure-t-elle sans briser le contact visuel.
« Très bien, donc notre accord est scellé ou presque… sache aussi que je ne permettrais à personne, à aucun homme de te toucher… ah encore une petite chose,.. » je laisse ma phrase ne suspend.
« Vous ne voulez pas d’abord savoir pourquoi je sollicite votre aide ? » me questionne-elle.
« Si mais avant nous allons sceller notre accord. Mais pas par le sang comme on el fait parfois. Je n’ai aucune envie d’entailler ma peau et ni d’ailleurs d’abîmer la tienne. » Je réponds avant de déposer mes lèvres sur les siennes pour un chaste baiser. Au moins j’aurais eu son baiser, et maintenant que je connais son gout et son odeur, je serais capable de la sentir n’importe où et de la reconnaître. Elle est mienne, mon jouet.
« Mais pourquoi… qu’est-ce … » balbutie-elle embarrassée et rouge pivoine.
« Cela scelle notre accord mon cher petit ange ! » je réponds en prenant les deux verres de vin et en lui donnant un. Je bois une gorgée pendant qu’elle examine son verre.
« Ce n’est que du vin, ma douce. Goute-le il est délicieux. » Je lui explique lentement.
« Je ne bois jamais d’alcool… » Murmure-t-elle.
« Hum mais là on fête quelque chose, notre alliance… goute-le au moins pour ne pas me vexer.. » je rétorque à l’affut de sa réaction. Elle porte le verre à ses lèvres et boit une petite gorgée. La grimace qui suit me fait rire. Je caresse sa joue alors qu’elle toussote.
« Voilà, … et si tu te présentais ma jolie… » je continue amusé par sa grimace alors qu’elle observe son verre.
« Pourquoi vous me donnez tous ses surnoms … bizarres… » Ose-t-elle me demander. Elle n’a pas tord je ne les utilise jamais.
« Parce que tue s à moi, et uniquement à moi ma chère… et que j’ignore toujours ton nom et ton âge… » Je réponds en l’attirant un peu vers moi. J’aime son regard perturbé par mes actions séductrices. Je la torture un peu là, créant en elle un embarras compréhensible.
« Cagalli et j’ai eu 12 ans au printemps… » Répond-elle.
*****************************************************************************************